A bordeaux on baptise les roses avec du vin… et on les déguste au cours d’un repas de chef.
La semaine dernière j’ai participé à l’Oenofolie #5 au château Larrivet Haut-Brion (Pessac-Léognan).
Invitée avec une quarantaine d’autres femmes à déjeuner au château pour fêter la création de la Rose des Demoiselles de Larrivet Haut-Brion par la maison Meilland.
Nous voilà toutes sur notre trente et un pour un cocktail au jardin (dans le parc arboré qui abritera prochainement la roseraie) à déguster du Rouge à lèvres de tomate, Tartare de homard au citron caviar, Thé glacé à la rose, Sucette de foie gras passion, Oeuf basse température, Dentelle de pain et caviar d’Aquitaine. Malheureusement je suis arrivée un peu tard pour tout déguster, mais le peu que j’ai goûté m’a étonné et séduite. Ce raffinement et un goût du jeu dans les associations de saveur nous a mis en appétit.
Pour voir le photos du baptême et celles des plats, c’est sur Papilles et Pupilles !
Au déjeuner, j’ai tellement aimé le Filet de turbot sauvage au pain blanc, merveille feuilletée aux herbes, mousseline de fenouil & écume de beurre noisette qui nous était servi que j’en ai oublié de le photographier.
Il faut dire que le chef Christophe Girardot était aux fourneaux pour tout ce déjeuner et le cocktail. Une cuisine épurée, simple et inventive sans tape à l’oeil et toute en délicatesse.
L’autre raison pour laquelle j’ai mis tant de temps à dégainer mon appareil photo est que nous étions à table avec l’un des fils de la famille Meilland, créateur de cette fameuse rose et son histoire familiale m’a fascinée. Je buvais les aventures et la vie de ces créateurs de fleurs, poésie désuète d’une époque révolue qui se mêle à la technicité du métier « d’obtenteur de roses », entre deux gorgées de blanc des Demoiselles de Larrivet Haut-Brion et cela me montait à la tête.
Je me suis donc ressaisie au fromage et j’ai commencé à mitrailler.
Au dessert la rose était déclinée tout en douceur et comme pour le reste du repas, la simplicité et l’authenticité des goûts prévalaient.
Après le déjeuner chacune est repartie au travail ou chez soi, encore touchée par cet accueil et les belles rencontres faites en ce lieu, une rose à la main et une bouteille dans l’autre, c’est ainsi que se terminent les agapes bordelaises.
Et cela donne lieu à un post sans aucun tricot !?!
Voici un petit encours de consolation pour celles qui auraient encore faim.
J’aurai été un brin gêné car je ne bois quetrès peu de vin, que du blanc et après 3 gorgées je me sens « guillerette » ah ah ah !!! Mais le repas m’a donnée l’eau à la bouche!
Du jacquard… ( car oui j’avais encore faim moi 😉 …) Oh la la un jour je me lançerais…. un jour!
Ah ça oui je suis repartie guillerette, mais aussi un peu éblouie. Le Jacquard c’est amusant et ça monte vite car on a toujours envie de voir ce que ça donne un peu plus loin… J’adore !